À propos

Depuis plus de 25 ans les Céramiques de Cornouaille se sont spécialisées dans la production de bol prénom, article emblématique faisant appel à notre émotionnel comme une réminiscence à notre douce enfance.

 

“ La Bretagne est toujours au coeur de la création des Céramiques de Cornouaille, elle est source d’inspiration, un véritable moteur.”

  

En proposant des céramiques aux décors empreints d’authenticité tout en étant à l’écoute des créateurs et designers d’aujourd’hui, nous souhaitons participer modestement à l’histoire de la faïence bretonne garantissant une maitrise réputée dans le monde entier. 

Depuis plus de 25 ans, nous n’avons cessé de créer, que ce soit de nouveaux décors, de nouvelles technologies afin de garantir un produit original, qualitatif et au juste prix.

L’objectif de cette belle aventure est de conserver le savoir faire tout en étant à l’écoute des technologies actuelles. Tradition et innovation sont les maîtres mots de l’atelier où l’homme et le travail manuel garde leur place.

 

L'histoire des Céramiques de Cornouaille

Un héritage familial
Petit fils du céramiste Yvon Roy, Xavier Dutertre a créé les Céramiques de Cornouaille en 1998 afin de perpétuer une tradition vieille de plus de 300 ans : “la faïence de Quimper”.
Une partie de son enfance se passe dans les murs de cette entreprise dans laquelle sa mère a exercé toute sa carrière professionnelle. Il en garde le souvenir de moules de plâtre, de terre, d’émail, de la chaleur des fours…
C’est ainsi que la faïence fait partie de son histoire…
Après avoir passé son enfance en Bretagne, son grand père effectua son apprentissage de décorateur à Malicorne. Suite à son mariage avec une Angevine, il s’installa à Durtal (Maine et Loire) et dans les années 50 créa un atelier de «Maître Céramiste».
A son décès, la Grand-mère de  Xavier Dutertre a vendu l’atelier à son adjoint de l’époque : M. de Montgolfier, qui créa la SA du même nom.
 

  
En créant l’atelier des Céramiques de Cornouaille, il y a maintenant plus de 20 ans, nous avons voulu maintenir une tradition plus que tricentenaire de production de faïence à Quimper.
Nous avons également tenu à faire rimer tradition et innovation technique  afin de pouvoir offrir notre travail au plus grand nombre. C’est ainsi que nous sommes aujourd’hui le premier producteur breton de l’intemporel bol prénom.

 

La vocation des Céramiques de Cornouaille est la fabrication de faïence de Quimper à l’aide de chromo (décalcomanie cuit sur émail). Que ce soit de la vaisselle, des objets décoratifs et des bols personnalisés au prénom de l’acheteur.
 Elle répond à une demande de plus en plus forte de produits authentiques se rattachant à un patrimoine (ici une culture plus que tricentenaire) tout en ayant des prix extrêmement concurrentiels du fait de la technique employée.

 

L'histoire de la faïence à Quimper
Trois siècles pour une longue marche  
Amour - Innovation - Maîtrise - Réalisme
 
Amour, Locmaria (Quimper) ou le début de l’aventure : J.P. BOUSQUET natif de Provence et héritier d'une grande culture de la faïence méridionale s'installe à Locmaria pour des raisons économiques. D’héritages en mariages, l’influence Moustiers, Nevers, Rouen se fond dans la production quimpéroise. Celles-ci se conjuguent intelligemment et les manufactures de faïences prospèrent. Les faïenceries s’effondrent en premier lieu du à la concurrence de la porcelaine et à l’importation de la faïence anglaise. 
C’est le temps de l’Innovation, Quimper résiste donc en innovant : les faïenceries se lancent dans l’édition de décors populaires aux couleurs éclatantes et gaies, traitées avec fraîcheur et spontanéité.
1900 : le temps de la Maîtrise, suite aux différentes crises du 20ième Siècle notamment liées aux deux guerres successives, deux faïenceries restent en place «HB» et «HENRIOT» qui elles-mêmes fusionnent vers 1968.
Depuis est apparue, une nouvelle faïencerie : la Faïencerie d’Art Breton née en 1994 de l’association de plusieurs héritiers de la grande famille de la faïence. 
Réalisme, issu moi-même de cette famille de la faïence, je souhaite perpétuer cette tradition tout en tenant compte des réalités économiques de notre époque

La Bretagne possède depuis toujours un lien historique et séculaire avec les arts de la table. Ce dernier est expliqué par un environnement propice à la céramique en particulier à Quimper : la présence de nombreux cours d’eau (Odet et Steir) et de forêts environnantes pour le combustible. L’argile quant à lui venait à l’origine de Rouen et de Bordeaux. C’est ainsi que la faïence en Bretagne est née en 1708 à Quimper. La naissance de cet art en a fait la renommée de cette ville depuis plus de 300 ans.

Produite dans le quartier faïencier historique de Locmaria à Quimper, le développement de la faïence s’est fait au 18e siècle avec l’apparition de toutes les techniques de la faïence bretonne dont ses caractéristiques qui lui sont propres, entre autres, la technique de la céramique, l’utilisation d’une large gamme de couleurs, la touche de pinceau du décor à main levée, les motifs ayant trait aux sujets religieux ou régionalistes. Et ce qui permet de reconnaître facilement les faïences bretonnes sont les scènes peintes, typiques de cette région, comme les scènes de pêche et folkloriques.

Le 19e siècle est le siècle de l’expansion de l’art de la faïence bretonne. Plusieurs manufactures feront leur apparition aidée par la mécanisation apportant des évolutions à cet art avec notamment des machines à vapeur et des roues à engrenages pour le travail de la terre. Tandis que l’industrialisation, déjà naissante au 18e siècle, achève dans la première partie du 19e siècle, la faïence artistique et fait la part belle à la faïence utilitaire et culinaire.

Dans la seconde moitié du 19e siècle, un retour progressif à la faïencerie artistique est observé. Au cours de plusieurs tentatives à faire ce retour, les faïenceries de Quimper vont faire face durant le 20e siècle à de grandes difficultés expliquées par la contrefaçon de leur production et le coût élevé d’une faïence artistique qui doit trouver ses clients.

A l’aube de première guerre mondiale, il ne reste plus que 2 manufactures à Locmaria : « Grande Maison De la Hubaudière » et « Henriot-Porquier ». Le climat social de l’époque est dur. En 1925, pendant, une grève, les ateliers Henriot sont ravagés par un incendie alors Jules HENRIOT en profite pour réorganiser ses locaux et moderniser la production. Jules VERLINGUE de la faïencerie de la Madeleine (Boulogne-sur-Mer) ayant racheté la Grande Maison De la Hubaudière investit lui aussi pour profiter de l’essor touristique dû au chemin de fer.

La concurrence entre les deux manufactures est rude, marquée par le débauchage d’ouvriers, la contrefaçon et bon nombre de procès. Ces dernières rivalisent surtout par leurs engagements artistiques. Chez Henriot, Mathurin MEHEUR (peintre et illustrateur français), fait figure de chef de file tandis que chez la Grande Maison De la Hubaudière, René QUILLIVIC (sculpteur, peintre, graveur et céramiste français) et Louis GARIN (peintre et illustrateur français), remplissent ce rôle. Différentes gammes coexistent au sein d'une même manufacture. Chez Henriot, l'atelier ordinaire crée les pièces touristiques tandis que l'atelier fantaisie, avec ses propres décorateurs, réalise les pièces plus sophistiquées.

Durant la Seconde Guerre mondiale, les 2 manufactures continuent leur activité traditionnelle mais une autre activité imposée par le régime de Vichy et les armées occupantes voit le jour avec la fabrication de produits utilitaires ou commémoratifs en échange d’une exemption, au STO (Service du Travail Obligatoire). Cette attitude collaborationniste amènera les manufactures devant le comité de confiscation des profits illicites à la fin de l’année 1944.

Au cours de la 2e partie du 20e siècle, des nouveaux acteurs arrivent sur le marché de la faïence et les manufactures historiques quant à elles fusionnent sous le nom de « Faïenceries de Quimper ». Malgré cela, cette entité dépose le bilan en 1983 et est relancé par leur distributeur Paul Janssens avec un groupe d’investisseurs.